Caméras de vidéoprotection : un an que notre proposition reste lettre morte ...



Pendant que le Maire des Pennes Mirabeau, Michel Amiel, attend son commissariat désespérément, l’UMPennois ne cesse depuis un an de réclamer la mise en place d’un système de vidéoprotection sur la commune. Le gouvernement a la ferme volonté d’augmenter le nombre de caméras de vidéosurveillance sur le territoire Français, l’UMPennois a  été en la matière précurseur car cela fait un an que nous le proposons et que la municipalité aurait pu saisir l’occasion. Comme d’habitude, le maire regarde passer les opportunités comme la vache Marguerite regarde passer un train…

Nous avions cru comprendre il y a plusieurs mois que la chose allait être étudiée, aujourd’hui rien. A-t-on abandonné le projet ? ou l’étude se poursuit-elle dans notre dos, sans concertation, comme cela est un peu trop souvent le cas ?


Notre position sur le sujet n’a pas bougé d’un iota depuis un an, nous pensons que l’installation de caméras sur des zones sensibles comme les écoles, parkings, à proximité des commerces, doit être faite. Cela a un effet dissuasif certain, et une efficacité aujourd’hui reconnue. Quant au débat de savoir si c’est liberticide, nous dirons simplement que si vous n'avez rien à vous reprocher, vous n'avez pas à avoir peur d'être filmé.
Une étude sur le financement, la faisabilité d’une telle mise en place sur notre commune des Pennes Mirabeau, aurait pu être lancée depuis un an, en concertation avec les services de l’Etat, pour une mise en œuvre rapide dès 2010. Non content de ne pas avoir été entendus, nous n’avons probablement même pas été écoutés, encore une fois le maire fait la sourde oreille.

Combinée avec d’autres outils de la sécurité publique, la vidéoprotection fait diminuer durablement la délinquance. Même si son caractère assez récent ne permet pas encore de disposer de statistiques générales, de nombreux exemples locaux en démontrent l’efficacité préventive.

En voici quelques-uns, volontairement choisis dans des communes de tailles diverse, à travers le territoire national


La vidéoproctection : ça marche ! [ Exemples de terrain ]

STRASBOURG (67) / 270.000 habitants | période 2003-2007


1) Ensemble de la circonscription de police de la ville

              > délinquance générale : - 13,4%
              > délinquance de voie publique : - 27,6%

2) Secteurs vidéoprotégés

    - Centre ville

              > délinquance générale : - 29,1%
              > délinquance de voie publique : - 52,4%

    - Menau (cité Canardière Strasbourg)

              > délinquance générale : - 29%
              > délinquance de voie publique : - 45,2%

    - Honheim (Ried et Tram)

              > délinquance générale : - 35,2%
              > délinquance de voie publique : - 46,7%

Sur cinq ans, dans une tendance générale à la baisse des faits constatés, le volume de la délinquance a diminué presque deux fois plus rapidement dans les espaces vidéoprotégés.


CHAUNY (02) / 12.000 habitants | période 2006-2007

Diminution de 31% de la délinquance de voie publique et doublement du taux d’élucidation des affaires en deux ans.


ORLEANS (45) / 114.000 habitants | période 2001-2007


De 2001 à 2007, l’ensemble des faits constatés a diminué de 32%

et la délinquance de voie publique, particulièrement impactée par la vidéoprotection, a chuté de 48,8%.

Pour la même période, une réduction des faits de destructions et dégradations de l’ordre de 42,7% a été constatée.

Le constat est identique à celui effectué à Strasbourg. La délinquance, notamment celle de voie publique, a diminué à Orléans à un rythme de deux à trois fois supérieur à celui de la moyenne nationale. Le rôle de la vidéoprotection, placée au coeur du dispositif local de prévention, a été déterminant dans l’obtention de ces résultats.


CANNES (06) / 70.000 habitants | période 2002-2007


A Cannes, où 218 caméras ont été installées depuis 2002, les chiffres de la délinquance de voie publique ont chuté de 48% en six ans.

Sources : ministère de l'intérieur

  • Lutte contre l’insécurité : discours de Nicolas Sarkozy à Nice le 21 avril 2009 [ VIDEO ]
  • Lutte contre l'insécurité : le Président de la République annonce des mesures fortes [VIDEO]
  • Lutte contre l’insécurité : nouvelles priorités, nouveaux outils
  • Renforcer la lutte contre la délinquance
  • La vidéoproctection : ça marche ! [ Exemples de terrain ]
  • Sécurité aux Pennes Mirabeau : entre mensonges et fermeture, l’attitude de Michel Amiel

    moins 52,4 % : c’est la baisse de la délinquance dans le centre ville de Strasbourg, entre 2003 et 2007, grâce à la vidéoprotection.
    78 % : c’est le pourcentage de Français favorables à la vidéoprotection dans les lieux

    Dans un article sur le site internet officiel des Pennes Mirabeau où il est question du commissariat de la gavotte, il est écris à la fin « dans un moment où le gouvernement n'affecte aucun moyen supplémentaire ». Ceci est purement et simplement FAUX ! Cette année, le gouvernement a prévu de tripler le nombre de caméras de voie publique, qui passera de 20000 à 60000. Michèle Alliot-Marie, grâce au décret du 22 janvier 2009, a décidé de lui donner un nouvel élan.

    Dans les villes où elle est aujourd’hui installée, la vidéoprotection a fait la preuve de son efficacité à la fois comme instrument de prévention et de dissuasion de la délinquance, et comme outil d’enquête et d’élucidation des crimes et délits. L’objectif et le but, c’est de protéger les Français face à la délinquance et ce n’est pas de les surveiller. Pour garantir les libertés et la vie privée de chacun, les dispositifs de vidéoprotection sont strictement encadrés, juridiquement et techniquement.

    Cela fait presque 1 an que l’UMPennois réclame à la municipalité qu’elle fasse en sorte d’obtenir l’installation de plusieurs caméras sur des lieux sensibles (parkings, commerces, écoles…) aux Pennes Mirabeau. Nous ne sommes pas écoutés sur ce point, ce qui est dommage car cela va dans l’intérêt des Pennois et notamment de ceux qui sont victimes d’insécurité. Monsieur le Maire fait une nouvelle fois preuve d’attitude fermée, nous tendons la main, il sert le poing. Comme beaucoup de Maire de gauche, pour se déresponsabiliser, la faute est rejetée sur le gouvernement, ce qui n’est pas l’attitude la plus courageuse, vous pouvez en convenir. Il est également écris dans cet article à la gloire de Michel Amiel qui au bout de plusieurs mois s’est décidé à se réintéresser au problème de l’insécurité sur sa commune, « La mobilisation des Pennois, si elle n'est pas écoutée à Paris, réussit néanmoins à se faire entendre au niveau local (allusion à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) que le Maire a rencontrée). C'est un début.» mais avant de consulter la DDSP, il existe des élus (ceux de l’opposition) qui font des propositions techniquement réalisables, financièrement intéressantes (L’accompagnement financier de l’Etat peut aller jusqu’à 50 % pour financer les études préalables à la mise en place d’un système de vidéoprotection. Et jusqu’à 100 % pour raccorder cette vidéo à un service de police ou de gendarmerie.


    En 2008, 304 projets ont ainsi été financés), et ce depuis des mois…il serait tant d’écouter ces élus, qui bien qu’étant dans l’opposition ont été élus par les Pennois, ce serait il faut le dire, un début.
    Pour en savoir plus, vous êtes libres de cliquer ICI

      Partager   Follow
L_UMPennois on Twitter   

    UMPennois article N°: 09/60  -
    Publié le 10 septembre 2009